Nous faisons réaliser des études de terrain par des bureaux d’études indépendants afin de connaître les enjeux et déterminer une implantation des éoliennes optimale pour respecter l’environnement :
Depuis décembre 2018 : recensement des enjeux liés à la faune et la flore locales sur les 4 saisons. Une analyse fine permettra ensuite d’identifier et de caractériser les impacts potentiels du projet.
La synthèse de l’analyse des impacts du projet conduira à proposer des mesures d’évitement ou de réduction des impacts potentiels voire, le cas échéant, des mesures de compensation des impacts résiduels significatifs.
Depuis janvier 2019 : détermination des enjeux paysagers autour de la zone d’étude à plusieurs niveaux de proximité (périmètre immédiat, intermédiaire et éloigné).
Les résultats guideront les choix de disposition des éoliennes par exemple, et impliqueront la réalisation de photomontages (photos panoramiques depuis des points de vue définis sur lesquelles sont insérées les futures éoliennes).
A partir du printemps 2019 : mesures acoustiques à différents points proches d’habitations autour de la zone d’étude pour connaitre l’environnement sonore avant l’implantation des éoliennes.
Nous modélisons ensuite l’impact sonore des futures éoliennes au droit des habitations.
Nous présentons ci-dessous les principaux enjeux qui résultent des études menées.
Un mât de mesure de vent a été installé en mars 2019 dans la forêt communale de Champagney. Le mât de mesures culminant à une hauteur de 101 mètres sera présent sur site au minimum pour une période de 2 ans. Il permettra d’évaluer avec précision le gisement de vent du secteur étudié.
Ce mât recueille quotidiennement des données sur les vitesses et les directions du vent, ainsi que certaines données météorologiques. L’ensemble de ces mesures vont nous permettre de mieux connaitre le vent, et de choisir le modèle d’éolienne adapté aux conditions du territoire pour optimiser la production d’énergie.
L’étude écologique menée pendant un an par le bureau d’étude Biotope nous a permis d’identifier de nombreuses espèces, dont certaines sont emblématiques et/ou protégées. En voici quelques exemples :
En fonction des habitats, des espèces présentes et de leurs activités, des cartes ont été dressées définissant des enjeux allant de faible à fort selon les classes de faune et de flore. La couleur jaune représente des enjeux faibles. A l’inverse, la couleur verte est associée à des enjeux forts à très forts.
Les écoutes réalisées font état d’un environnement sonore plutôt calme, assez caractéristique d’un territoire rural. L’étude se poursuit en ce moment pour estimer les émergences sonores du parc éolien.
Eurowatt envisage l’implantation de différents modèles d’éoliennes qui possèdent chacun une empreinte sonore propre. L’étude acoustique va simuler les émergences acoustiques de chaque éolienne en fonction des différents gabarits retenus.
Une fois le parc éolien mis en service, de nouvelles mesures seront réalisées afin de vérifier que le bruit généré par le parc éolien respecte bien la réglementation en vigueur. Si des dépassements sonores devaient être constatés, des actions correctrices devraient être mises en place (plan de bridage).
En parallèle, nous avons appris l’existence d’un faisceau hertzien appartenant au Ministère de la Défense sur la zone d’étude. Une distance d’exclusion de 150 mètres de part et d’autre nous a été préconisée par le service spécialisé.
L’analyse d’autres contraintes locales a permis de retenir un principe d’éloignement de 500 mètres à la Ligne Grande Vitesse. Enfin, le choix a été fait de définir la zone d’étude en respectant une distance minimale d’un kilomètre aux zones d’habitations, contrairement aux 500 mètres imposés par la réglementation actuelle
L’ensemble de ces éléments techniques, écologiques et humains que nous devons prendre en compte lors du choix de l’implantation des éoliennes, est représenté sur la carte ci-contre. C’est cette carte qui a servi de base dans la constitution des variantes d’implantations.
En concertation avec les acteurs locaux (le groupe de travail et les élus des communes proches), nous étudions plusieurs variantes d’implantation avec des caractéristiques différentes.
Les 4 variantes à l’étude, permettraient d’installer jusqu’à 9 éoliennes dans les Bois de la Graveline et des Tremblots au Nord et jusqu’à 3 éoliennes au sud dans les Bois des Maux Quartiers et de l’Abergement, comme indiqué sur la carte ci-contre.
Composée de 9 éoliennes formant comme un quadrillage. Cette disposition permet de créer un effet de masque, une éolienne peut se retrouver en partie cachée derrière une autre. Cet effet est marqué depuis certains points de vue, notamment depuis les remparts de Pesmes.
Composée de 9 éoliennes en grappe, sans réellement présenter de cohérence paysagère) et en ligne, positionnées uniquement là où les enjeux écologiques sont modérés ou faibles mais présentant des faiblesses au niveau du paysage.
Composée de 9 éoliennes en grappe et ligne. Cette dernière présente une atténuation visuelle depuis certains points de vue, par l’effet de masque présenté dans la première variante. La disposition est équilibrée par rapport aux enjeux de biodiversité (présence d’enjeux moyens à fort).
Composée de 9 éoliennes, en 2 lignes, qui n’offre aucun effet de masque depuis les points de vue principaux.
A partir de la base de la variante optimale, nous avons défini une implantation à 8 éoliennes, composée d’une grappe de 5 éoliennes au nord-ouest du bourg de Champagney dans le Bois de la Graveline, et d’une ligne de 3 éoliennes dans le bois au sud du hameau de La Tuilerie.
› Toutes les éoliennes sont situées à plus d’un kilomètre des habitations
› Une emprise visuelle moindre depuis Pesmes
› Un recul supplémentaire par rapport à Champagney en comparaison aux
autres scénarios
› L’alignement des éoliennes E1, E2 et E4 permet d’augmenter le recul à la
vallée de l’Ognon
› Toutes les éoliennes sont localisées en forêt
› 7 éoliennes sur 8 ne nécessitent pas la création de chemin
› Des zones temporaires (zones de stockage de pale, assemblage de la grue, pendant la phase de chantier) ont été créées en zone agricole pour limiter les impacts sur la forêt
› Des émergences sonores sur le bourg de Champagney, de Dammartin-Marpain, de Mutigney et des Hameaux de la Tuilerie et de Champagnolot qui seront atténuées par la présence de bridage
› Éloignement de 500 màtres à la LGV
› Un faisceau hertzien de la Défense avec une zone de protection de 300 mètres
Passez le curseur sur la carte pour zoomer sur l’implantation.
Nous étudions 2 gabarits potentiels pour les éoliennes du projet éolien des Vents du Nacey, de 230 à 240 mètres de hauteur en bout de pâle.
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