L’éolien est une source d’énergie locale, inépuisable et peu génératrice de gaz à effet de serre. L’accroissement de la production d’électricité éolienne permet d’éviter le recours aux centrales thermiques à combustibles fossiles.
De plus, le temps de retour énergétique moyen des éoliennes (temps dont a besoin une éolienne pour produire la quantité d’énergie nécessaire à sa fabrication et son installation) est de 12 mois, tandis que sa durée de vie est comprise entre 20 et 30 ans.
Source : ADEME : Impacts environnementaux de l’éolien français
L’éolienne capte la force du vent et la convertit en énergie mécanique qui produit de l’électricité grâce à un générateur, situé dans la nacelle de l’éolienne.
L’énergie électrique produite est injectée dans le réseau de distribution et alimente donc directement en électricité les consommateurs alentours.
La France bénéficie du deuxième gisement éolien le plus important en Europe après les îles britanniques.
Les effets de la variabilité du vent peuvent être atténués à l’échelle du territoire. Bien que l’énergie éolienne soit variable, elle reste prévisible et gérable au niveau national.
Face au réchauffement climatique, la France a adopté en 2015 une loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte avec des objectifs ambitieux dont la diminution par 4 de nos émissions de C02 d’ici 2050 et une production électrique à 40 % par les énergies renouvelables à l’horizon 2030.
En 2017, les énergies renouvelables représentent 17 % de la production électrique nationale (dont 4,6% par l’éolien). En 2018, nous atteignons un peu plus de 21 % de production électrique renouvelable (dont 5,1 %). Il y a encore beaucoup d’efforts à faire. *
* données bilans nationaux 2017 et 2018 Rte
La Bourgogne-Franche-Comté s’inscrit pleinement dans cette dynamique en se proclamant « Région à énergie positive » avec un engagement très fort : « produire d’ici 2050 plus d’énergie qu’elle n’en consomme, un territoire aux énergies 100% renouvelables. »
Le développement d’un parc éolien est soumis à la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement – ICPE.
Dans ce cadre, nous devons réaliser plusieurs études variables selon la situation du projet dont une étude d’impact et de dangers obligatoires dans tous les cas de figure.
Les résultats sont joints au dossier de demande d’autorisation ICPE soumis auprès des services de l’État.
Pendant son instruction, le dossier est mis à disposition du public lors de l’enquête publique qui dure un mois.
L’énergie éolienne joue un rôle essentiel dans le bouquet énergétique français. Elle possède de nombreux avantages : produire de l’électricité grâce à une ressource renouvelable disponible localement, limiter les émissions de gaz à effet de serre, diminuer notre dépendance énergétique face aux énergies fossiles et sécuriser la production d’électricité et la stabilité des prix.
De plus, l’énergie éolienne est précieuse, notamment en période d’hiver et de chauffage, quand les besoins électriques sont importants. À cette époque de l’année, les vents sont fréquents et permettent de produire de l’électricité au moment où les foyers en ont le plus besoin.
Construire un parc éolien implique d’obtenir un ensemble d’autorisations administratives délivrées par le Préfet. Les éoliennes font en effet partie des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Il s’agit d’une catégorie d’installations soumises à une réglementation stricte et précise qui relève des codes de l’environnement, forestier, de l’énergie, des transports, de la défense et du patrimoine.
Au sujet des émissions de CO2 liées à l’énergie éolienne, nous souhaiterions rappeler que les éoliennes ne produisent ni gaz à effet de serre (GES), ni particules, ni déchets dangereux pour produire de l’électricité.
En revanche, les émissions de GES sur l’ensemble du cycle de vie d’une éolienne sont principalement dues aux étapes de fabrication et de transport de l’éolienne.
Cependant, ce bilan carbone reste faible comparé à la majorité des sources d’énergie électrique. En moyenne, le parc éolien français émet 12,7 g de CO2/kWh sur l’ensemble de son cycle de vie, de la fabrication des pièces à leur recyclage, selon le GIEC, c’est bien moins que le mix électrique français qui lui émet 87 g de CO2/kWh au total.
En 2015, dans une étude intitulée « Impacts environnementaux de l’éolien français », l’ADEME (accessible en cliquant ici) indiquait que le temps de retour énergétique moyen des éoliennes (temps dont a besoin une éolienne pour produire la quantité d’énergie nécessaire à sa fabrication et son installation) est de 12 mois, tandis que sa durée de vie est comprise entre 20 et 30 ans.
Non. Bien que l’électricité produite par les éoliennes soit consommée au plus proche, elle n’assure pas automatiquement une diminution du prix de l’électricité pour les habitants. Néanmoins, le développement de l’éolien bénéficie à la collectivité à différents niveaux que nous vous expliquons dans la question ci-dessous.
Eurowatt est une entreprise française privée qui a vocation à développer des projets de parcs éoliens rentables et pérennes économiquement. Nous investissons et portons des projets de parcs éoliens, c’est notre métier.
Pour autant, le développement de l’éolien en France profite aussi à l’ensemble de la collectivité.
Tout d’abord, l’énergie éolienne qui a bénéficié d’un tarif subventionné pendant plusieurs années, est maintenant de plus en plus concurrentiel comparé aux autres sources d’énergies.
De plus, le coût de production d’énergie éolienne est plus stable que celui des sources d’électricité conventionnelles, puisqu’il ne dépend pas de la volatilité du cours des combustibles. Le prix du mégawattheure (MWh) d’éolien terrestre coûte en moyenne 60 à 70 euros, ce qui est particulièrement compétitif. Ce montant tient compte de l’ensemble des coûts, depuis l’achat des éoliennes jusqu’à leur démantèlement (source : ADEME, mai 2018). A titre de comparaison, le coût du nucléaire est maintenant de 63 € par MWh et le coût de production est en hausse selon la Cour des Comptes.
Enfin, le développement a d’autres impacts économiques positifs pour la collectivité :
Au même titre que n’importe quelle entreprise s’installant sur un territoire, un parc éolien génère des retombées économiques directes et indirectes dont certaines spécifiques à la production d’énergie (IFER). Les collectivités bénéficient de ces retombées à plusieurs niveaux :
Retombées fiscales (TFPB, CFE, CVAE, IFER) ;
Revenus issus de la location des terrains communaux.
En moyenne, l’implantation d’un parc de 5 éoliennes de 2 MW génère 200 000 euros de ressources fiscales par an [1], dont 68,3 % reviennent aux collectivités, 28,2 % au Conseil départemental et 3,5 % à la Région.
[1] Source : Les recettes perçues par les collectivités au titre de la fiscalité éolienne : règles générales, montants et répartition, Amorce, novembre 2016
Une étude écologique sur la zone d’étude est en cours depuis décembre 2018. Cette étude est réalisée par un bureau d’étude indépendant et permettra notamment :
En effet, un projet doit s’efforcer d’éviter tout impact sur la biodiversité et plus particulièrement sur les espèces protégées et sur leurs habitats. Si l’impact est inévitable, il doit être réduit le plus possible. S’il reste un dommage résiduel, alors il faut le compenser. Cette compensation n’intervient que lorsqu’il n’existe pas de solution ou projet alternatif et que l’impact n’a pu être suffisamment atténué. Les impacts peuvent être liés à la phase de travaux lors de l’installation de l’activité, à l’exploitation en elle-même ou bien encore à la modification à long terme des milieux, après la phase d’exploitation.
Le mât de mesure est installé depuis seulement quelques mois et ne permet pas de donner un chiffre représentatif du potentiel éolien de la zone. La carte (ci-contre) des gisements de vent réalisée pour le Schéma Régional Éolien de Franche Comté offre une vision des potentiels et des secteurs favorables à l’éolien dans la région. A la suite d’une recherche et développement intense dans la filière éolienne, le développement de l’éolien est envisageable aujourd’hui dans toutes les régions du pays. Il existe de nos jours plusieurs types de turbines capables d’aller chercher des vents plus constants et puissants en hauteur.
Une étude récente de l’ADEME sur les terres rares et les énergies renouvelables permet de comprendre cet enjeu avec des données concrètes. Découvrez en plus en cliquant ici.
Nous vous invitons également à visionner cette vidéo réalisée en partenariat avec le Youtubeur Thierry Agriculteur d’Aujourd’hui. Vous pourrez ainsi entendre un agriculteur témoigner de son retour d’expérience sur un parc éolien construit par Eurowatt début 2019.
L’enquête publique est une des étapes de l’instruction du dossier de demande d’autorisation environnementale. Elle intervient à l’initiative du préfet, juste après la phase d’examen du dossier lorsque celui-ci est jugé recevable.
A cette occasion, une phase d’information et de recueil de l’avis de la population est mise en place pendant une durée d’un mois. Le conseil municipal de la commune et ceux des communes voisines (dans un périmètre de 6km) sont également consultés dans le cadre de l’enquête publique.
Celle-ci a pour objectif d’étayer les éléments nécessaires à l’information du préfet avant toute prise de décision.
Lors de la phase d’information, différentes modalités sont proposées à la population pour consulter le dossier d’enquête publique :
Le public peut ensuite transmettre ses observations sur le projet :
Le commissaire-enquêteur rédige dans le mois qui suit la clôture de l’enquête un rapport et des conclusions motivées avec un avis favorable ou défavorable au projet.
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Pour en savoir plus sur l’éolien et la transition énergétique, découvrez ci-dessous les liens vers les sites de la filière et des collectivités.